Dans un calme olympien imposé par la réforme du système partisan et surtout par la veille permanente qu’assure le géniteur de cette réforme, les partis politiques avancent progressivement vers 2026. Sans oser faire de grandes annonces, les différentes chapelles politiques tentent de bouger les pions. Des négociations officieuses ou du moins à huis clos prennent plus le dessus sur les discours. En attendant le top du chef de l’Etat, Patrice Talon, l’atmosphère politique est chargée de surprises.
De part et d’autre, des projections sont faites sans que personne ne dévoile ses intentions réelles par rapport à ces joutes. Du côté, de la mouvance chacun s’efforce de se montrer docile et fidèle au Chef de l’Etat. Nul ne veut prendre le risque d’attirer la colère du chef de l’Etat sur soi. Du côté de l’opposition, ce n’est pas encore le moment pour les alliances. Chacun cherche plutôt à décrypter le sens du vent pour savoir avec qui fait le chemin de 2026.
Alors, c’est quand Patrice Talon va parler que commenceront les grands mouvements de 2026. Quand il indiquera son candidat pour la présidentielle de 2026, il aura d’abord un petit mouvement, marqué par un militantisme forcé. Les prétendants non avoués vont essayer de ruminer leur déception en silence jusqu’aux positionnements pour les élections législatives et communales. C’est à partir de ces positionnements que les grandes migrations peuvent s’observer selon les calculs des uns et des autres.
Quand Patrice Talon parlera, c’est alors que chacun se décidera.
Edouard ADODE