Dix ans après le décès de Jean Pliya, la paroisse et l’Aumônerie Universitaire Saint Augustin de Parakou (Ausap) a marqué une pause pour célébrer l’homme à travers ses œuvres et l’héritage qu’il a laissé à la génération actuelle. Cette célébration grandiose et riche en couleurs a été jalonnée de plusieurs activités. L’événement a vu la présence du professeur Emmanuel Ahlinvi, de Danielle Pliya, du curé de la Cathédrale Saint Pierre et Paul de Parakou, le père André Bio Mora, représentant du père Guillaume Kambounon, Modérateur de l’Aumônerie, ainsi que d’autres personnalités.
Emile SINGBO
14 mai 2015 -14 mai 2025, cela fait déjà dix ans que Jean Pliya n’est plus. Mais ses souvenirs continuent de résonner dans l’esprit de nombreux. Fort de sa foi catholique, l’Église universelle a voulu le célébrer « pour mieux le faire connaître et aussi en signe de reconnaissance pour ce qu’a été sa vie. Pour tout ce qu’il a fait pour le pays et pour la jeunesse, car c’est un modèle », a affirmé le père André Bio Mora.

Ces dix ans de célébration ont été symboliques. Les festivités ont couvert toute la semaine intitulée « Semaine Jean Pliya ». Débutée le lundi 12 mai dernier, elle a été marquée par plusieurs publications et communications sur des thèmes divers. Ainsi, des conférences animées par le professeur Emmanuel Ahlinvi et Danielle Pliya ont permis de mieux savoir sur la vie politique et la bibliographie de l’homme. Cette semaine Jean Pliya a été clôturée le dimanche 18 mai dernier par une grande messe d’action de grâce à l’Aumônerie Universitaire Saint Augustin de Parakou, présidée par le curé de la Cathédrale de Parakou, le père Fortuné Gonsalo.

À travers cette célébration, il a mis en exergue les exploits de l’homme, invitant la jeunesse à le prendre comme exemple. Il a également souligné l’importance de cette célébration qui, selon lui, a permis de « bien regarder le personnage de Jean Pliya », qu’il a présenté en trois points à savoir sa vie spirituelle, sa vie professionnelle et sa vie politique. « Jean Pliya a toujours été quelqu’un qui a su donner une place à Dieu, surtout au Saint-Esprit. Lorsqu’on accorde une place au Saint-Esprit, les choix et les décisions que l’on prend sont toujours bons », a-t-il affirmé. Il a terminé en invitant tous à continuer à mieux découvrir Jean Pliya « parce qu’on ne cessera pas de le découvrir. La célébration de ses 10 ans a permis de le connaître un peu mieux, mais nous n’avons pas fini de le connaître », a-t-il ajouté.

À son tour, le père André Bio Mora a souhaité que cela ne soit pas « une fermeture et qu’on oublie. Que ce que nous avons écouté, ce que nous avons appris, continue durant toute notre vie et que nous soyons des modèles, comme lui », a-t-il conseillé.
Il est important de préciser que cette célébration des 10 ans a été marquée par des actions concrètes, telles que la plantation d’un arbre et l’attribution du nom Jean Pliya à une Communauté Ecclésiale Vivante de Base (Cevb). De surcroît, il convient de rappeler que cet anniversaire a été célébré par l’Aumônerie pour inspirer la jeunesse à suivre les pas de ce patriarche dont le nom continue de résonner en bien après sa mort.