Comme il est de ses habitudes, la ministre conseillère à la santé, Claudine Afiavi Prudencio, s’est prononcée sur les sujets brûlants de l’actualité au Bénin. C’est à travers un entretien accordé à Eden Tv au siège du parti Renaissance Nationale (Rn) dont elle est la présidente. Au cours de cet entretien conduit par Donklam Aballo, l’invitée a salué les exploits de la gouvernance de Patrice Talon dans divers domaines. Profitant de cette occasion, elle adresse un appel à l’ancien ministre délégué chargé de la défense nationale, Candide Azannaï, porte flambeau de la résistance nationale.
« L’heure n’est plus aux illusions, elle est au devoir. Le Bénin a changé, il a relevé la tête. Il s’est tenu debout dans le tumulte du monde. Ce que nous vivons depuis près d’une décennie, c’est plus qu’un mandat présidentiel… ». C’est la conclusion que fait Claudine Afiavi Prudencio des actes forts de la rupture. Elle indique que le Bénin sous Patrice Talon avance et ne doit plus reculer puisqu’il se redresse et ne subit plus l’histoire mais l’écrit de belle manière.
Alors, avec ce vent d’évolution, la présidente du parti Rn pense que tous les béninois doivent œuvrer pour la poursuite de la dynamique qui est en cours. C’est à cet effet qu’elle estime qu’il est temps que l’ancien ministre délégué à la défense nationale qui avait entre-temps démissionné du gouvernement de Patrice Talon pour s’ériger en farouche opposant au régime qu’il a contribué à installer en 2016, revoie sa posture. « À mon aîné Azannaï, je lui demande de tout simplement retourner voir son frère le président Patrice Talon. C’est important ! Puisque tout ce que nous voulons, le président Patrice Talon l’a amorcé ; le développement de notre pays comme nous le voulons… qu’il retourne le voir, sa porte n’est pas fermée contre le président Azannaï », lance Claudine Prudencio. Elle va plus loin en posant une question à l’homme de la résistance, « cher aîné, à quoi résistes-tu ? à la rigueur ? au redressement ? au développement ? ». La ministre conseillère invite donc Candide Azannaï à voir le visage du Bénin qui change en se rapprochant de Patrice Talon « non pour abdiquer, mais pour participer ; non pour applaudir, mais pour proposer et continuer la construction du pays avec lui et son gouvernement ».
D’autres sujets importants ont meublé cet entretien.
La Rédaction