Après l’épidémie mondiale de 2022, la variole du singe, également appelée Mpox, refait surface sur le continent africain. Le Togo a confirmé ses premiers cas en mai, avec un bilan de trois décès. Face à cette situation, le ministère de la Santé togolais a activé un plan de riposte afin de freiner la chaîne de transmission du virus.
Le Mpox est une maladie virale transmissible de l’animal à l’homme, mais aussi d’homme à homme, notamment par contact direct avec les lésions ou les fluides corporels d’une personne infectée. Le 17 mai dernier, le Togo a confirmé son premier cas, une jeune femme de 22 ans résidant dans la région du Grand Lomé, selon les informations rapportées par Africaho. Elle a été immédiatement prise en charge dans un service spécialisé en maladies infectieuses. Peu après, deux autres cas ont été détectés, portant à trois le nombre total de personnes infectées, dont deux femmes et un homme. Selon le professeur Ananou Dagnran, coordonnateur du comité de riposte, 55 personnes ont été identifiées comme contacts directs des cas confirmés. Parmi elles, trois quarts présentent des lésions cutanées caractéristiques de la maladie, notamment au niveau des paumes des mains, un symptôme typique du Mpox.
Face à cette alerte, une campagne de sensibilisation a été lancée pour informer la population sur les signes de la maladie, les gestes barrières à adopter et la conduite à tenir en cas d’apparition de symptômes.
Cette maladie infectieuse frappe ainsi à la porte du Bénin. Ce qui interpelle l’élan préventif des autorités sanitaires du pays.
Edwige MONNOU (Stg)