Engagé sur le chemin du renouveau démocratique suite à la conférence des forces vives de la Nation de février 1990, le Bénin s’illustre depuis 1991 par l’organisation des élections pour des transitions paisibles à la tête de l’Etat. Ainsi, des élections s’enchaînent au Bénin, mais ne se ressemblent point. Chaque élection s’annonce avec un cortège d’incertitudes quand bien mêmes les enjeux sont toujours presque les mêmes.
Celles de 2026 n’échappent pas à cette règle. Les questionnements vont dans tous les sens. Malgré toutes les garanties que le chef de l’Etat Patrice Talon donne en ce qui concerne l’alternance prévue par la constitution, les suspicions persistent toujours. Au moment où les instances en charge de l’organisation des élections s’activent pour exécuter le chronogramme de ces grands rendez-vous, d’aucuns surfent sur la situation sécuritaire qui prévaut dans une partie du pays pour insinuer un éventuel report des élections.
Mais pour Théodore Holo, ce prétexte ne saurait induire un report des élections. L’ancien président de la cour constitutionnelle casse ce faux rythme de panique que certains esprits paranoïaques tentent d’imprimer à l’atmosphère socio-politique béninoise. Dans une sagesse empreinte de patriotisme, Théodore Holo apaise les esprits tout en se référant à des situations plus critiques dans le monde mais qui n’ont pas pu empêcher la tenue des élections. C’est simplement une note d’espoir que donne le patriarche à l’endroit de ses concitoyens qui se laissent gagner par des inquiétudes non fondées.
Edouard ADODE