Le 27 juin dernier, à Cotonou, s’est tenue une rencontre organisée par le ministère de la Santé afin d’évaluer en profondeur la nouvelle politique de santé communautaire, en place depuis plusieurs années. Cette réunion a connu la participation de plusieurs cadres de la mise en œuvre de cette politique en plus du ministre de la Santé, professeur Benjamin Hounkpatin, des élus communaux, des secrétaires exécutifs de communes ciblées et des préfets.
Cette rencontre a permis de mettre sur la table les premières réussites réalisées dans le cadre de la nouvelle politique de santé communautaire, notamment l’augmentation de l’utilisation des services de soins par la population et l’amélioration des actions de prévention des maladies. Au cours de cette réunion technique, les participants ont salué ces avancées, tout en soulignant qu’il reste encore beaucoup à faire pour renforcer la compréhension, l’appropriation et la coordination de cette politique au niveau local. Des difficultés ont été évoquées, notamment en ce qui concerne la clarification des rôles de chacun, la communication entre acteurs et la mobilisation des communautés.
Pour faire face à ces défis, le ministre Benjamin Hounkpatin, a présenté un guide opérationnel, destiné à aider les acteurs locaux à mieux appliquer la politique. Ce guide, qui est encore en phase d’élaboration, sera soumis à la consultation de tous les intervenants afin de s’assurer qu’il réponde aux besoins sur le terrain.
Cette session n’était qu’une étape dans un processus d’évaluation plus large. Dans les semaines à venir, une revue complète de la politique sera organisée, avec davantage de débats et de consultations. Le but est d’adopter un document final qui soutiendra efficacement la mise en œuvre de cette politique, pour qu’elle devienne un référentiel pour la santé communautaire dans tout le pays.
En conclusion, Benjamin Hounkpatin a insisté sur l’importance de l’implication de tous les acteurs pour la réussite de cette démarche. Il a souligné que la politique de santé communautaire est un levier majeur pour améliorer la santé des populations béninoises, en favorisant l’accès aux soins et la prévention, surtout dans les zones rurales et moins accessibles. Il a enfin encouragé les responsables locaux à continuer leur engagement et leur mobilisation afin de faire du Bénin un exemple en matière de santé communautaire.
Notons que cette politique vise à faire participer la population locale à la prévention des maladies et aux soins de santé.
Edwige MONNOU