Chaque 1er juin, tout le peuple béninois marque une pause pour célébrer la Journée Nationale de l’Arbre. C’est devenu une tradition depuis le 1er juin 1985, suite à son institution par le décret du 23 juillet 1985 sous le président Mathieu Kérékou. Cette journée qui se célèbre chaque 1er juin, vise à sensibiliser à l’importance des arbres et des forêts, et à promouvoir leur protection. Au vu de son importance, chaque citoyen se fait le devoir de mettre en terre au moins un plant chaque année. Les institutions étatiques, y compris l’État, ne manquent pas de se consacrer à cette noble tradition.
Mais que deviennent ces plants une fois mises en terre ? Seule une minorité de personnes se soucie du rendement de ses plants. Pour ceux qui reconnaissent le sens même de ce geste, qui vise à protéger l’environnement contre les aléas climatiques, la déforestation et autres, un strict suivi de ses plants s’effectue par la suite. Des politiques sont préétablies pour veiller à la protection et à l’arrosage réguliers de ces espèces végétales.
Toutefois, le suivi de ces plants manque souvent au chapitre. Cela laisse même à croire que la campagne de reboisement se termine seulement le 1er juin. Or, pour les structures étatiques, ce sont des millions que l’État investit dans cette campagne de reboisement.
Au demeurant, un exercice de retrospection s’impose à chaque acteur pour le compte de cette 41e édition de la Journée Nationale de l’Arbre.
Emile SINGBO