Par rapport aux élections générales de 2026 qui viennent à grands pas, trois grandes voix se font entendre dans l’arène politique. Ces trois grandes voix distinguent presque toutes les élections organisées sous le pouvoir de la rupture. Ainsi pour les prochaines joutes, une voix rassure qu’elles puissent bien se dérouler sans anicroches avec le nouveau code électoral tandis que l’autre portée essentiellement par une partie de l’opposition appelle à la relecture du code électoral pour plus d’ouverture du jeu.
Mais au-delà de ces deux voix, la troisième portée par Candide Azannaï, Philippe Noudjènoumè et certains exilés politiques appelle au boycott. Cette voix démontre que la solution face au pouvoir de la rupture n’est pas dans la participation à une élection. Voyant en ce pouvoir une « dictature » déguisée en démocratie, cette troisième voix martèle que ceux qui croient qu’ils pourront mettre fin au système en place par des élections ne sont pas sincères envers le peuple. Pour cette troisième voix, il faut inéluctablement une assise nationale pour revoir les principes fondamentaux du bon vivre-ensemble des béninois. Cette voix reste fondamentalement convaincue que toute solution électorale avec les lois actuelles est une pure utopie.
Le peuple est donc partagé entre ces trois voix au moment où il a besoin de sérénité pour mieux exercer sa souveraineté par les urnes. Tout semble alors concourir à embrouiller le peuple puisque dans ce brouhaha d’aucuns pourraient opter pour l’abstention.
Edouard ADODE