Placé depuis 2017 à la tête du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales de l’université de Parakou (Cous-p), une entité sociale qui reçoit plus de pressions de la part des étudiants dont les chapelets des besoins restent infinis sous tous les cieux, le Directeur Abdou Raouf Sidi grâce à sa proximité et son esprit d’écoute présente un bilan qui force l’admiration. Ce qui fait de cet intendant un père pour ces milliers d’étudiants. C’est fort de cette proximité que le Directeur du Cous-p a choisi de faire face aux étudiants pour un exercice de reddition compte dans le cadre des 8 ans sa gestion.
Ainsi, après 8 ans de gestion, le Directeur du Cous-P, Abdou-Raouf Sidi, marque une pause pour exposer son bilan et recueillir par la même occasion des appréciations pour mieux faire. C’est lors du talk-show du coach Yannick Otchoumare placé sous le thème « Bilan et perspectives après huit ans de gestion du Cous-P » ayant eu lieu le vendredi 21 juin dernier au centre American Corner de ce haut lieu de savoir.
Dans cette salle pleine à craquer remplie en majorité des étudiants et quelques autorités, le Directeur Cous-P a dressé d’une façon brève le bilan de son travail. Malgré les difficultés liées à l’insuffisance des cabines, à la question sécuritaire dans ces cabines, et bien d’autres, constatées au départ, des résultats probants sont au rendez-vous et l’autorité n’a pas manqué d’exposer ses actions et innovations en cours pour le bien-être de la communauté estudiantine. Tout comme à l’Up, Abdou Raouf Sidi a son regard de père sur les besoins des étudiants de l’École Normale Supérieure de Natitingou.
Dans l’exercice de ses fonctions, Abdou Raouf Sidi ne ménage aucun effort pour répondre aux cris des étudiants. Face au martyre des étudiants résidant dans les cabines sur la question de pénurie d’eau, il a procédé au début de la rentrée universitaire 2024-2025 à l’installation d’un forage pour alimenter ces résidences en eau potable. Il est toujours présent aux activités sportives et récréatives estudiantines.
Toutefois, même si certains points restent à parfaire, c’est déjà un satisfecit au niveau des étudiants qui gardent espoir.
Emile SINGBO