Connu beaucoup plus dans l’univers médiatique béninois, le groupe de presse Le Béninois Libéré retient une fois encore les attentions. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une production médiatique mais d’un geste citoyen pour prouver qu’on peut contribuer au développement de la cité au-delà d’informer. Ainsi, le dimanche 29 juin dernier, les agents de ce groupe de presse ont déposé pendant quelques heures micros, caméras et claviers pour mettre leur main dans du sable et du ciment à Parakou.

Accompagnés du promoteur Aboubakar Takou, journalistes, animateurs et cadreurs à l’antenne régional du groupe de presse Le Béninois Libéré à Parakou se sont arrêtés au carrefour de l’Eglise Evangélique des Assemblées de Dieu de Tranza. Munis de pelles et de truelles, les bras chargés de ciment et de sable, ils ont ensemble procédé à la fermeture des nids de poule qui jonchent ce carrefour et rendaient difficile le passage des usagers de cette route. Au moment où d’aucuns s’attellaient à mélanger le sable et le ciment, d’autres s’employaient à ramasser les caillas pour combler ces nids.

Face à cette œuvre à haute portée civique, le promoteur du média Le Grand Regard, Edouard Adodé, n’est pas resté les bras croisés. Dans un esprit de confraternité, de passage sur le tronçon, il s’est systématiquement arrêté et mis à l’œuvre pendant un bout de temps avant de saluer l’initiative qui pour lui, est inédite et est la preuve que le journaliste n’est pas là pour seulement dénoncer ou interpeller les autres. Tout comme lui, riverains et usagers de cette voie ont apprécié l’acte tout en remerciant le promoteur du groupe de presse Le Béninois Libéré.
Aboubakar Takou et son équipe de Parakou indiquent ainsi le chemin du journalisme tourné vers le développement à travers des gestes citoyens aussi insignifiants qu’ils pourraient être.

Ganiath DANTANI (Coll. Ext)