C’est sur le thème « Art et culture contre les violences faites aux femmes et aux filles dans l’arrondissement de Tobré » que la bénéficiaire du Programme d’Appui à l’Égalité du Genre ( Paeg), Bélou Hélène Tokou a sensilisé la population de Tobré sur les violences basées sur le genre (Vbg). L’événement a eu lieu à la maison des jeunes de Tobré dans la journée du vendredi 27 juin dernier et entre dans le cadre de la mise en œuvre des micro-projets que les bénéficiaires du Paeg mettent en œuvre au profit de leurs communautés. La séance s’est déroulée en présence des têtes couronnées de la chefferie traditionnelle de Wassa-Tobré, des élus locaux et communaux, des responsables religieux et de la population qui a massivement effectué le déplacement.
La séance a débuté avec un bref rappel du contexte et des objectifs du Programme d’Appui à l’Egalité du Genre soutenu par la coopération suisse. Il vise selon la bénéficiaire à favoriser la participation des femmes au développement socio-économique du Bénin. « Il ne peut y avoir de développement avec l’exclusion des femmes », a fait entendre celle-ci.
Conformément à son thème, un sketch a été présenté où les différentes formes de violences faites aux femmes et aux filles ont été exposées. C’est donc à partir de ce sketch que Bélou Hélène Tokou a donné une communication interactive avec les participants pour relever les différentes formes, causes et conséquences des violences faites aux femmes.

Des conséquences de ces violences, la communicatrice et les participants ont déduit que les violences faites aux femmes n’aliènent pas uniquement les femmes. « Il y a aussi des conséquences pour les hommes, les enfants et les peines que prévoient la loi en matière de violences basées sur le genre sont à la hauteur de ces conséquences », fait remarquer la communicatrice.
Suite à cette andragogie, le représentant de l’Imâm de Guimbérérou a prêché la non-violence et la communication aux hommes et femmes présents car selon lui et d’après ce qu’il a retenu de cette séance de sensibilisation, « la violence ne règle pas les problèmes des ménages mais les amplifient ». Pour finir, le chef traditionnel de Wassa-Tobré invite les responsables à divers niveaux a perpétué ces genres d’événements pour le bien de tous.
Kassim MAMA