Après les premières heures de la rupture caractérisées essentiellement par la normo-communication qui laissait le libre champ à l’opposition, très vite la communication gouvernementale s’est basculée à une autre dimension. Cette nouvelle dimension communicationnelle exploite tous les moyens possibles pour mettre la lumière sur les actions du gouvernement. Cette nouvelle dimension communicationnelle ne laisse point un seul sujet brûlant de l’actualité nationale voire même internationale. A la manette de cette nouvelle dimension de la communication gouvernementale, on voit le Secrétaire Général Adjoint et Porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji.
Depuis que l’ancien journaliste porte la parole du gouvernement, la communication autour des réalisations du Chef de l’Etat Patrice Talon s’est nettement améliorée. Comme engagé dans un marathon, Wilfried Léandre Houngbédji a révolutionné l’art de porter la parole du gouvernement au Bénin. Autrefois perçue comme une fonction qui se résume à la lecture du relevé de chaque conseil des ministres, l’actuel porte-parole du gouvernement démontre qu’il s’agit d’une œuvre qui fait non seulement appel à la rhétorique mais également à l’andragogie, à l’anticipation et à une certaine proximité avec le peuple.
Ainsi, sans répit, le Sga du gouvernement se montre prêt à se répéter jusqu’à chasser les doutes des esprits. Dans cet art qu’il incarne plus ou moins bien, Wilfried Léandre Houngbédji répond à toutes les invitations du peuple pour se faire entendre partout où le besoin se fait sentir. Dans ses rendez-vous réguliers avec les professionnels des médias ou sur les réseaux sociaux face aux influenceurs ou face aux populations dans les villes et campagnes, la parole du gouvernement n’est pas moins portée.
Certes, il est bien évident que Wilfried Léandre Houngbédji a révolutionné la fonction de porte-parole du gouvernement au Bénin. Toutefois, la communication gouvernementale tend à devenir redondante voire même puérile comme si les béninois sont si aveugles au point de ne rien voir des prouesses du pouvoir de la rupture.
Edouard ADODE