16 jours après le décès du Pape François 1er, le 267e évêque de Rome est connu. Il s’agit du cardinal américain Robert Prévost qui prend pour nom de Pape Léon XIV. C’est sur lui que le collège de cardinaux a porté son choix après deux jours de conclave dans la chapelle Sixtine. Mais comme par coïncidence, quelques jours seulement avant l’élection de Léon XIV, le président américain Donald Trump a publié un portrait de lui en tenue papale comme pour prédire que le successeur de François 1er sera un américain. Ce qui est arrivé à la surprise de tous les observateurs.
Ainsi, l’histoire retient désormais que l’argentin Jorge Mario Bergoglio, connu sous le nom papal de François 1er a ouvert l’ère des Papes non américains à la tête de l’église catholique romaine. Il a été le premier sur le continent américain à siéger sur le trône de Saint Pierre au Vatican. Mais comme si c’est l’heure du continent américain, le successeur de François est issu du même continent en la personne du cardinal Robert Francis Prévost. Le désormais Pape Léon XIV vient des Etats-Unis d’Amérique. Ce qui semble être l’accomplissement du vœu émis par le président américain, Donald Trump, quelques jours avant la conclave des cardinaux à la chapelle Sixtine.
Quand bien même la désignation du Pape se fait dans le secret des cardinaux commis à cette tâche selon les rites de l’église, l’élection de Robert Francis Prévost laisse penser à un choix géostratégique. Loin de croire à une influence politique sur le choix effectué par les 133 cardinaux conviés à cet acte historique, cette élection ne manquera pas de répercussions sur les rapports diplomatiques entre le Vatican et la plus grande puissance économique du monde. Cela pourrait être l’expression de la volonté de l’église catholique de se repositionner aux Etats-Unis d’Amérique où elle est comptée parmi la minorité religieuse. C’est un choix qui influencera certainement la paix dans un monde enclin à toutes sortes de chocs du fait de la politique de Donald Trump.
Edouard ADODE