Le comité d’organisation du Sommet des Sciences Infirmières et Obstétricales (Sio) était face à la presse le samedi 11 octobre dernier à l’Université d’Abomey-Calavi. Ainsi, à travers une conférence de presse un coin de voile est levé sur ce sommet qui vise à ouvrir un dialogue national sur des questions liées à l’avenir des Sciences Infirmières et Obstétricales au Bénin. L’événement est prévu pour le 8 novembre prochain.
Edwige MONNOU
Initialement prévue pour le vendredi 17 octobre, cette première édition du sommet national des Sciences Infirmières et Obstétricales est reportée au 8 novembre prochain afin de permettre une meilleure préparation et une participation plus inclusive tout en tenant compte des contraintes techniques liées à la campagne de Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (Cps) qui se déroule à la même période. C’est la première information que le comité présidé par Abel Gnansounou à tenir porter à la connaissance des hommes des médias.

Les organisateurs ont profité de l’occasion pour faire savoir que l’objectif principal de ce sommet est de renforcer la représentativité, l’influence et la visibilité de la profession au Bénin. « Le Sio-Bénin 2025 n’est pas un évènement de plus, c’est le début d’un mouvement structurant pour garantir à la profession la place qu’elle mérite et à nos patients les soins qu’ils méritent », affirme Abel Gnansounou, président du comité d’organisation du Sommet des Sio.
En détaillant les objectifs globaux et spécifiques dudit sommet, Arthur Zannou, Secrétaire Général du comité d’organisation a clairement fait savoir que cette initiative vient pour fédérer les professionnels autour d’une vision commune, évaluer l’état actuel de la profession, formuler des recommandations stratégiques et lancer un mouvement de repositionnement des Sio dans les instances décisionnaires. Il a précisé que le sommet n’est pas une association, mais un espace annuel de réflexion et de mobilisation, soulignant l’implication des syndicats, de l’Ordre des Sages-Femmes, des sociétés savantes, des doyens et des experts, avec des points focaux installés dans chaque département pour garantir une représentation large. Trois thématiques distinctes seront développées par des panélistes différents, la première permettra de faire l’état des lieux de la profession Sio au Bénin ; la deuxième abordera le leadership infirmier et sage-femme ; et la troisième portera sur l’infirmier et la sage-femme à l’ère du numérique. Un focus sur les professionnels formés à l’étranger est également annoncé.

Les participants, émus, n’ont pas caché leur impression. Merveille Ahouandjinou, infirmière diplômée d’État, salue l’initiative, « l’idée des Sio est une idée à saluer, je crois que ce sommet sera un grand événement qui réveillera la conscience de chacun ». Le docteur en sciences infirmières et obstétricales, Claude Djogninou confie qu’il s’agit d’une belle initiative qu’il faut soutenir et invite les infirmiers et sages-femmes à y participer activement. « Les organisateurs ont bien expliqué l’objectif du sommet qui est une belle initiative qu’il faut soutenir ; je pense que tous les infirmiers doivent participer pour apporter leur contribution à l’évolution de la profession infirmière et sage-femme », a-t-il conseillé.

Ainsi, le rendez-vous est pris pour le 8 novembre prochain pour inscrire le nom des Sio dans l’histoire. Ce sommet est un appel à l’action pour une profession unie et représentée, pour des soignants respectés et pour une population bien soignée.