Autour d’un projet de société intitulé « nous le ferons », l’ancien international béninois, Daniel Edah, a donné le ton de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2026. A travers une déclaration faite le jeudi 29 mai dernier, le président du mouvement politique « il fera beau » dévoile son ambition par rapport à la prochaine présidentielle. Sans être membre d’un parti politique, Daniel Edah se dit prêt à tenter sa chance comme il l’a fait en 2016.
Mais contrairement à 2016, l’élection présidentielle de 2026 s’annonce dans un cadre juridique nouveau. Ce cadre semble partiellement échapper à Daniel Edah qui, malgré tout le sérieux qu’il a mis autour de sa déclaration, donne l’impression d’être en train d’amuser la galerie. Dans un contexte où il est exigé à chaque candidat à la prochaine présidentielle 28 parrains députés et ou maires, Daniel Edah se comporte comme ayant la tête dans les nuages.
Certes, le chantre du slogan « il fera beau » se montre conscient de cette réalité nouvelle, mais il semble ignorer le mur infranchissable érigé devant les parrains qui sont tenus de faire contresigner leur parrainage par les responsables politiques. Sans quoi, leur acte ne pourra servir à rien.
Sans afficher une affinité politique avec la mouvance, on se demande comment Daniel Edah pourrait réussir à convaincre les chefs des deux partis greniers de parrains, notamment l’Union Progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain pour avoir les précieux sésames. Où rêve-t-il d’être adoubé par le parti Les Démocrates ?
Ainsi, Daniel Edah semble être dans un monde autre que celui des béninois ; un monde de mystères et certainement de foi, insaisissable par la raison.
Edouard ADODE